Ses enfants chéris, Brad, son amoureux, les voyages, sa maman qui lui manque : Angelina Jolie se confie dans Gala...

Gala : A votre avis que pensent de vous les Français ?

Angelina Jolie : Avec Brad, nous sommes totalement tombés amoureux de la France grâce, en grande partie, à la gentillesse des Français. Je m’y sens totalement libre. C’est pour moi mon second pays et c’est pourquoi nous avons tenu à envoyer nos enfants au Lycée français.

Gala : Qui est la vraie Angelina Jolie ?

A. J.: Une femme peut-être un peu mystérieuse mais qui reste une fille amusante, chaleureuse, normale et qui aime plaisanter surtout lorsque je suis avec mes enfants. Une femme qui a trouvé un certain équilibre mais qui garde malgré tout un cœur de rockeuse.

Gala : Vous êtes-vous déjà déguisée pour échapper aux paparazzis ?

A. J. : J’estime que leur présence fait partie de mon métier. Ce n’est pas quelque chose que j’apprécie particulièrement mais je l'accepte. Il faut vivre avec une telle situation même si ce n’est pas évident tous les jours. C’est pour ça que Brad et moi restons très souvent au calme à la maison.

Gala : Avec quelle star rêvez-vous de rester coincée dans l’ascenseur ?

A. J. : J’aurais bien aimé rester coincée avec une star comme Audrey Hepburn. En tournant "The Tourist". J’ai beaucoup pensé à elle. J’ai eu l’impression d’être comme elle, en portant des tenues de rêve tout au long du film.

Gala : Si j’ouvrais votre penderie, qu’est ce que je trouverais à l’intérieur ?

A. J. : Du noir! Des pulls, des robes, des jupes, des bottes… mais tout ceci d’une seule couleur: noire ! C’est plus pour des raisons pratiques qu’autre chose et je peux vous garantir que mon placard est moins intéressant et surtout moins rempli que celui de Brad (elle éclate de rire).

Gala : Quand avez-vous arrêté de croire au Père Noël ?

A. J. : Lorsque ma mère est décédée. Noël me fait toujours penser à elle, car elle avait l’habitude de préparer toujours les chaussettes dans lesquelles la tradition veut que l’on mette les présents. J’ai pris sa relève et Brad se moque de moi à présent car je passe de longues heures à m’occuper de confectionner ces chaussettes. Nous emballons les paquets cadeaux la veille et mettons tout cela dans de grosses chaussettes.

Gala : Que pensez-vous le matin en vous regardant dans la glace ?

A. J. : Je pense à mes enfants. Dès que je me réveille, c’est la première chose à laquelle je pense. Je me dis que j’ai de la chance d’avoir des enfants aussi merveilleux et en bonne santé. Je me dis que la chose qui importe le plus, c’est tout simplement de leur offrir une bonne éducation.

Gala : Votre remède contre le stress ?

A. J.: Les voyages ! Ma mère m’a donné le virus des voyages et, durant ma période un peu folle, les voyages m’ont permis de me donner une sorte d’équilibre. J’ai commencé à voyager à un très jeune âge. A vingt ans, je me parcourais le monde pour oublier tout le stress de la vie quotidienne.

Gala : Le truc qui vous plaît mais que vous assumez mal ?

A. J. : La danse. J’aime beaucoup danser mais je ne suis jamais à l’aise lorsque je danse. C’est pourquoi je danse souvent mais lorsque je suis seule à la maison.

Gala : Comment s’appellent vos animaux de compagnie ?

A. J.: Lorsque j’étais enfant, j’avais un iguane et un serpent mais j’ai oublié leur nom. En me connaissant un petit peu, cela n’est pas très surprenant (elle rit). Aujourd’hui, mes enfants ont un bouledogue qui s’appelle Jacques, car il est né en France, et il nous suit partout malgré son odeur dérangeante.

Gala : Quelle est votre définition de l’amour ?

A. J. : Pour moi, l’amour c’est lorsque deux personnes partagent les mêmes valeurs et le même rêve pour l’avenir. C’est ce qui vous permet de rester ensemble et de passer du bon temps. Je pense que Brad et moi sommes justement si proches parce que nous partageons une même conception de la famille, de la manière d’élever nos enfants, et surtout nous avons la même vision du monde.

Gala : Vous confond-on souvent avec quelqu’un d’autre ?

A. J.: Des gens aiment me comparer parfois à la Princesse Diana. Je suis très honorée par une telle comparaison. Récemment, on m’a encore dit que j’avais le pouvoir d’hypnotiser les gens comme elle. C’est ridicule mais c’est un honneur d’être comparée à une personne aussi merveilleuse.

Gala : Avez-vous peur en avion ?

A. J. : Vous savez mais j’ai mon brevet de pilote, mieux vaut donc pour moi ne pas avoir peur en avion (elle sourit).

Gala : A quoi pensez-vous au moment du décollage ?

A. J. : A rien. Absolument rien. C’est une fantastique occasion de faire le vide dans sa tête. C’est dur ensuite de redescendre et reposer les pieds sur terre.

Gala : Ce qui vous énerve le plus ?

A. J. : Je ne supporte pas d’entendre les gens dire que j’ai besoin de toujours faire les choses en grand. Le fait de vouloir devenir maman et d’en avoir rapidement six, le fait de vouloir faire de la philanthropie et de devenir rapidement ambassadrice des Nations Unies… je suis simplement une femme curieuse qui veut vivre la vie pleinement !

Propos recueillis par Hervé Tropéa

Source : Gala