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L’émission 60 Minutes, dans laquelle Angelina Jolie se confie à Bob Simon, a été diffusée dimanche soir sur CBS. L’interview dans son intégralité est désormais disponible. Extraits.

Son envie de devenir directrice de pompes funèbres - "Je sais que cette idée peut paraître très étrange, excentrique et sombre, mais lorsque j’ai perdu mon grand-père, j’ai été obsédée par ses funérailles. La manière dont quelqu'un décède, la manière dont la famille gère cela et ce qu'est la mort, tout cela devrait être traité d'une manière différente. Si ma carrière d’actrice n’avait pas fonctionné, c'est ce que j'aurais fait de ma vie".

Sa mère, son modèle - "Ma mère était une mère à temps plein. Elle ne se préoccupait pas de sa carrière professionnelle, ni de sa vie privée, ni même de ses propres expériences. Elle faisait tout pour ses enfants. Je ne serais jamais une aussi bonne mère qu’elle. Je ferais de mon mieux, mais je ne pense pas y parvenir. Elle était la grâce incarnée. C’était la femme la plus généreuse et la plus aimante… elle était bien meilleure que moi".

Sa carrière de réalisatrice - "Je pense que les personnes qui me connaissent vraiment n’ont pas été surprises, mais elles ont du trouver ça un peu fou. Je crois toujours que tout ça est un peu fou ! (…) Je préfère diriger. J’aime que l’attention soit sur quelqu’un d’autre".

Son passé sombre - "Je suis passée par des moments noirs et difficiles, mais j’ai survécu. Je ne suis pas morte jeune. J’ai eu de la chance, il y a des personnes, des artistes qui n’ont pas survécu à certaines choses. Les gens ont raison de penser que j’ai vécu les pires choses et les plus dangereuses et que, pour toutes ces raisons, je ne devrais plus être là. Je suis restée une "mauvaise fille". J’ai toujours cette part en moi, mais j’arrive à la contrôler. Elle est désormais réservée à Brad ou à nos petites aventures".

Sa beauté - "Je pense que je n’ai pas une beauté classique. J’ai de grands traits. Mais plus je vieillis, plus je ressemble à ma mère. Et j’adore ma mère. Vous voyez en vous vos différentes origines. Je vois sur mon visage mes origines américaines, mais également allemandes de part mon père et vous apprenez à aimer ces mélanges. Du moment que Brad me trouve belle… Je me réveille le matin et j’ai envie d’être plus intelligente. Et c’est ce que j’encourage mes filles à faire"

La presse à scandale - "Je ne lis pas ces magazines, je ne sais pas ce qu’ils racontent. Mais je pars du principe qu’elles ne reflètent pas ce que je suis. Je ne passe pas ma journée à m’en préoccuper. Quand il m’arrive de tomber sur l’un d’eux, je les trouve superficiels et ils ont souvent tort".