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Lors de son passage à Paris, Angelina Jolie a qualifié de cruauté inimaginable l’enlèvement de plus de 200 lycéennes au Nigéria par le groupe islamiste Boko Haram qui menace de les vendre comme des esclaves. "L’enlèvement de ces jeunes Nigérianes est d’une cruauté inimaginable", a-t-elle déclaré lors de la conférence de presse organisée pour la promotion de ‘Maléfique’. "Malheureusement, le vrai mal existe dans ce monde. Vous regardez les informations et vous voyez toutes ces personnes qui souffrent et tant de cruauté".

Angelina Jolie est revenue sur ce sujet d’actualité dans une interview accordée à Entertainment Tonight, dont le site officiel nous permet d'en découvrir un extrait.

+ 36 photos | Interviews | 2014 | Mai 2014 - Entertainment Tonight

"Je pense que nous pouvons être très heureux que des pays – comme les États-Unis et maintenant l’Angleterre – souhaitent apporter leur soutien sur le terrain au Nigeria et font tout leur possible pour tenter de sauver les filles. De plus en plus d’hommes pensent que les femmes n’ont pas le droit d’avoir une éducation. Ces hommes pensent qu’ils peuvent abuser des femmes, les vendre, les violer, les considérer comme leur propriété, sans être inquiétés. Nous devons mettre fin à cette culture d’impunité. Si ces personnes ne sont pas punies pour leurs crimes, alors cela continuera. La situation est telle qu’elle est aujourd’hui, parce que si souvent dans le passé, des hommes ont abusé ou violé des femmes sans subir aucune conséquence. Le fait que ces hommes pensent qu’ils ont le droit de faire ça est en quelque sorte de notre faute".

Je vous rappelle que Angelina Jolie présidera à Londres, du 10 au 13 juin, avec le Ministre des Affaires Etrangères William Hague, un Sommet mondial pour mettre fin aux violences sexuelles dans les conflits. Cette réunion, présentée ar le Foreign Office comme la plus importante jamais organisée sur ce sujet, regroupera des représentants de gouvernements, des ONG, des experts militaires et juridiques, ainsi que des membres de la société civile. "L’une des choses pour lesquelles nous travaillons d’arrache-pied, c’est non seulement faire tout ce qui est possible pour ramener ces jeunes filles chez elles, mais faire en sorte que cela ne puisse pas se reproduire", a-t-elle déclaré.