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Angelina Jolie a accordé un entretien au magazine féminin Marie Claire pour son édition de novembre 2014. Elle y évoque des sujets très variés, notamment l’héritage de sa mère Marcheline Bertrand et son impact sur son travail humanitaire, son père Jon Voight ou encore la politique. Extraits.

La politique : "Je ne pense pas que ma famille serait d’accord. Et puis je ne sais pas comment je pourrais être plus efficace qu’en ce moment, car ma position de personnage public m’aide beaucoup dans la propagation médiatique de mes combats. (…) Mais j’ai toujours su que je serais utile. Que je ferais des choses pour aider les autres. Donc ce n’est pas un non définitif".

Sa mère Marcheline Bertrand, son modèle : "Maman était très douce mais pouvait soulever des montagnes pour ses enfants. C’est quelque chose que j’ai toujours admiré chez les femmes : ce mélange de douceur et de force. (…) Elle cherchait toujours à tenter de comprendre la complexité du monde. Elle avait un grand cœur qui la sensibilisait aux violences du monde. Elle priait pour la paix et ne supportait pas toute cette violence. (…) Je me sens en contact avec elle lorsque je regarde mes enfants. Je peux alors sentir son influence sur moi. Je constate que ma façon de les élever est semblable à la sienne avec mon frère et moi. C’est encore plus évident dans mes rapports avec mes filles Shiloh et Vivienne".

La vie après la mort : "Je ne suis pas certaine de croire en l’au-delà. (…) Je ne sais pas si nous partons ailleurs après notre disparation, mais ce dont je suis certaine, c’est de l’influence de chacun d’entre nous sur la destinée du monde, et cette chaîne humaine, entre passé, présent et futur, ne cesse de vivre, conférant une sorte d’éternité à l’humanité".

Sa relation avec son père Jon Voight : "Ce n’est pas qu’elle soit compliquée, c’est qu’elle n’a jamais vraiment existé. Il ne m’a pas beaucoup élevée. C’est un peu tard maintenant pour entreprendre quelque chose de profond".

Les tatouages : "Si je devais en faire un nouveau, il serait déjà sur ma peau (rires). Je n’ai pas d’envie pour l’instant, mais vous pouvez être sûr que je m’en ferais bientôt un nouveau ! Sans doute d’inspiration japonaise".

Ce qui pourrait changer le monde : "Le Tribunal pénal international. Il le changera".

L’art : "Je suis persuadée que l’art peut nous rapprocher les uns des autres. Quelle que soit la forme qu’il prend – réflexions ou distractions -, l’art oblige les gens à réfléchir, à s’élever et à échanger".

Vous pouvez lire l'intégralité de cette interview par ici.

+ 06 photos | Presse | 2014 | Marie Claire - Novembre 2014