Fiche

Titre français : Kung Fu Panda 2
Réalisateur : Jennifer Yuh
Film américain
Genre : Animation, Action, Comédie, Famille
Année de production : 2011
Site officiel : http://www.kungfupanda.com/
Date de sortie aux USA : 27 mai 2011
Date de sortie en France : 15 juin 2011

Casting

Jack Black / Manu Payet... Po
Dustin Hoffman / Pierre Arditi... Shifu
Angelina Jolie / Marie Gillain... Tigresse (voix)
Jackie Chan / William Coryn... Singe
Seth Rogen / Xavier Fagnon... Mante
Lucy Liu / Mylène Jampanoï... Vipère
David Cross / Tomer Sisley... Grue
Gary Oldman / Bernard Alane... Seigneur Shen
Jean-Claude Van Damme / Patrick Baudrier... Maître Croc
Michelle Yeoh / Jocelyne Darche... La voyante
Victor Garber / Philippe Peythieu... Maître Rhino Foudroyant
James Hong / Michel Tureau... Mr. Ping

Synopsis

Le rêve de Po s'est réalisé. Il est devenu le Guerrier Dragon, qui protège la Vallée de la Paix avec ses amis les Cinq Cyclones : Tigresse, Grue, Mante, Vipère et Singe. Mais cette vie topissime est menacée par un nouvel ennemi, décidé à conquérir la Chine et anéantir le kung-fu à l'aide d'une arme secrète et indestructible.

Comment Po pourra-t-il triompher d'une arme plus forte que le kung-fu ? Il devra se tourner vers son passé et découvrir le secret de ses mystérieuses origines. Alors seulement, il pourra libérer la force nécessaire pour vaincre ?

Bandes-annonces

Extraits

Making Of

Photos promotionnelles

Secrets de tournage

Et de deux!

"Kung Fu Panda 2" est la suite de "Kung Fu Panda", sorti en 2008. Ecrit par les mêmes scénaristes (Jonathan Aibel et Glenn Berger), le film voit en revanche le départ des deux réalisateurs du premier opus (Mark Osborne, John Stevenson) en faveur d'une réalisatrice, Jennifer Yuh qui avait collaboré au scénario sur le premier volet des aventures de Po.

"S'il y a bien quelqu'un qui connaisse cette histoire, ces personnages et cet univers, c'est Jen. C'est donc tout naturellement qu'elle a été promue réalisatrice du deuxième épisode", indique la productrice Melissa Cobb.
Un succès planètaire

Le premier opus relatant l'histoire du panda Po a engrangé 633 millions de dollars de recettes mondiales et décroché une citation à l’Oscar du meilleur film d’animation, ainsi que 10 Annie Awards (la plus prestigieuse distinction du secteur de l’animation).

On prend les mêmes...

On retrouve bien sûr dans "Kung Fu Panda 2" Jack Black dans le rôle de Po mais aussi Dustin Hoffman qui joue le Maitre Shifu ainsi que les quatre acolytes du panda : la tigresse (Angelina Jolie), le singe (Jackie Chan), la grue (David Cross), la mante religieuse (Seth Rogen) et la vipère (Lucy Liu).

De même, parmi les techniciens qui ont déjà collaboré au premier opus et qui occupent de nouveau les mêmes fonctions, on retrouve le chef décorateur Raymond Zibach, le responsable de l’animation des personnages Dan Wagner, la chef monteuse Clare Knight, le directeur artistique Tang Kheng Henh, les compositeurs John Powell et Hans Zimmer et Rodolphe Guenoden, à la fois superviseur animation, chorégraphe combats et storyboardeur.

Pourquoi changer une équipe qui gagne ?

Un papa oie

Afin de recentrer l'intrigue sur le personnage de Po, les scénaristes se sont posés la question de la figure parentale, nécessaire à la quête initiatique du personnage.

"Il aurait été logique de faire de son père un panda, mais d’entrée de jeu, on souhaitait que Po soit le seul panda du village", explique Jonathan Aibel. "On a alors demandé aux animateurs ce qu’ils avaient en rayon", poursuit Glenn Berger. "Et ils nous ont montré leur collection de lapins et de canards et puis, on a vu qu’ils avaient une oie. Et on s’est dit, "et si l’oie était son père ? Mais dans ce cas, comment est-ce possible ?" Du coup, cela a soulevé d’autres questions : Po ne sait-il pas qu’il ne s’agit pas de son père biologique ? Ou peut-être est-il au courant ? On s’est alors demandé ce qui pourrait se passer si Ping n’était pas le père de Po. Au bout du compte, je trouve que cela a enrichi l’intrigue".
This is the President !

C'est un ex-président qui donne de la voix pour le personnage de Maitre Boeuf. En effet, Dennis Haysbert, qui interprète l'ex-président des États-Unis Jack Palmer dans la série 24 heures chrono, prête son timbre solennel au personnage.

Des voix françaises inspirées

Manu Payet, Marie Gillain, Pierre Arditi, Mylène Jampanoï et Tomer Sisley sont de nouveau de la partie et reprennent les rôles des personnages qu'ils doublaient dans le premier opus. Tous sont unanimes pour dire qu'ils se sont inspirés des voix originales tout en essayant d'apporter une touche personnelle.

Fil rouge

Marie Gillain, la voix française de Tigresse, fait part de la difficulté de reprendre la voix d'un personnage à la référence vocale si marquée (Angelina Jolie prend en effet une voix assez grave pour l'interpréter).

"C’est comme un flambeau qui se passe d’actrice à actrice. Ce film va sortir dans de nombreux pays et il existe une sorte de fil rouge entre les différentes actrices."

Elle raconte qu'elle a essayé d'apporter une petite touche personnelle au personnage.

"Angelina Jolie apporte une prestance assez charismatique, avec sa voix grave et posée : on sent très bien que c’est une femme de tête car il y a une autorité naturelle dans sa voix. Moi, je souhaitais mettre un peu plus de vie dans la voix, davantage de tendresse…"
Jack Black complètement gaga d'un panda

Jack Black, qui prête de nouveau sa voix à Po, était enchanté à l’idée de retrouver l’un de ses personnages favoris. Grâce au film, l’acteur avait eu la chance d’ouvrir le festival de Cannes en 2008 et de monter les marches déguisé en panda. Black évoque un autre souvenir émouvant lié au film.

"Il y a quelques mois, alors que je visitais le zoo d’Atlanta, j’ai vu un bébé panda qui était né en captivité… qu’on avait appelé Po ! Ça, c’était énorme ! Il n’est pas encore prêt à se battre, mais ça viendra. Ça sera un sacré panda, croyez-moi !"
A l'aise

Quand on demande à l’actrice Angelina Joliece qui l’a le plus séduite dans ce tournage, elle déclare en riant.

"C’est qu’on peut aller travailler en pyjama !"
Seth Rogen aime tout le monde

L'acteur qui prête sa voix au personnage de la Mante, Seth Rogen, semble avoir passé de bons moments lors du doublage et avoir apprécié ses camarades !

"Je ne sais pas si Jackie Chan s’en rend compte, mais il est vraiment très drôle. Lucy Liu est très drôle, elle aussi et quant à Jack Black, il sait être drôle à volonté. Concernant Angelina Jolie, elle a non seulement un formidable sens de l’humour, mais elle est assez sexy, bien qu’elle incarne une tigresse, ce qui m’a beaucoup impressionné. Tout cela dépasse l’animation. Je crois donc que les rapports entre les personnages et le fait que ceux qui les interprètent soient des gens très drôles donnent lieu à un film réjouissant".
Un nouveau méchant dans l'histoire

Jonathan Aibel s’explique sur l’origine du personnage.

"Quand on s’est attelé à la suite des aventures de Po, on était conscient qu’on avait déjà inventé un redoutable méchant dans le premier opus – Tai Lung – car il était le dépositaire de la puissance du kung-fu", dit-il. "Et la victoire de Po symbolisait la victoire de la douceur sur la violence. On a compris qu’on ne pourrait pas égaler Tai Lung si on imaginait un méchant encore plus fort et on s’est donc dit qu’on pouvait tenter de mettre au point un personnage qui soit plus redoutable par sa force intellectuelle et émotionnelle que sa force physique. C’est comme ça qu’on a imaginé le personnage du paon blanc, Seigneur Shen".
Un voyage visuel

Afin de préparer les décors de "Kung Fu Panda 2", l'équipe technique s'est rendue sur place, c'est-à-dire en Chine, afin de pouvoir prendre plein de photos, de faire des croquis et de visualiser tous les décors qu'ils allaient utiliser pour le film.

"J’ai récemment revu les photos que j’ai prises pendant notre voyage en Chine, où on posait devant la Grande Muraille, plusieurs temples et autres monuments", signale Jonathan Aibel. "Et quant à Raymond Zibach et Tang Kheng Henh, les directeurs artistiques, ils ont pris des photos de briques, de mousse, de vieux morceaux de bois et de bouts de tissu. Et toute cette matière se retrouve dans le film. Il a tout fallu créer pour les besoins du film – la moindre surface, le moindre détail, la moindre texture. Et quand je revois le film, j’ai l’impression que les décors sont réels grâce à leur travail d’observation à tous".
Une immersion totale

Alors que le premier "Kung Fu Panda" s’était inspiré d’ouvrages de référence sur la culture chinoise et notamment l’art et l’architecture, le symbolisme, les costumes, la cuisine, les paysages, le deuxième opus s’appuie davantage sur les observations directes des techniciens qui se sont plongés eux-mêmes dans la culture du pays.

"Même si on n’avait fait qu’un travail de recherches livresques pour le premier volet, il avait touché les spectateurs chinois", souligne Raymond Zibach. "On m’a même dit : "Vous qui êtes américains, comment avez-vous fait pour transposer ces détails avec autant d’exactitude ?" C’est le plus beau compliment qu’on ait pu me faire. Je dois dire que j’adore la culture chinoise. Je crois que c’est parce qu’on a étudié des œuvres d’art propres à une culture millénaire et qu’on s’en est inspiré pour l’intrigue et les rebondissements que le style visuel du film semble aussi authentique, même aux yeux des Chinois".

Les techniciens, qui se sont rendus sur place, ont ainsi découvert la vieille ville fortifiée de Pingyao, le monastère Shaolin et Pékin, puis ont séjourné plus longtemps à Chengdu, dans la région du Sichuan, située au sud-ouest du pays, où ils ont notamment visité une réserve de pandas et des temples bouddhistes et taoïstes.

Des pandas plus mignons mais moins drôles que Jack Black ?

La province du Sichuan, habitat naturel des pandas où s'est rendue l'équipe technique du film, abrite 80% de la population de l’espèce grâce au Centre de Recherche et d’Élevage de Pandas, situé à quelques kilomètres du centre-ville de Chengdu.

"Cela ne surprendra personne, mais les pandas sont aussi doux, drôles et taquins qu’on pourrait imaginer", note Jonathan Aibel. "On a vraiment pu voir et caresser les pandas de la réserve et même leur faire des bisous", ajoute Glenn Berger. "Il y avait une sorte de couffin avec cinq tout petits bébés pandas : si j’avais pu en cacher un dans ma veste, je l’aurais fait. Mais j’ai bien remarqué qu’aussi mignons soient-ils, ils ne sont pas aussi drôles que Jack Black !"
La pluie, ça coûte cher

Le scénariste et coproducteur Jonathan Aibel nous apprend que la phase de fabrication du film a pris deux ans et a mobilisé des centaines de techniciens.

"Ce qui ne nous a pris que quelques jours à écrire fait ensuite travailler des départements techniques entiers et, chemin faisant, on a appris des choses très intéressantes sur l’animation. Par exemple, alors qu’on pensait que ce qui s’avérerait le plus coûteux et le plus long à réaliser serait la destruction de villes entières à boulets de canon, on s’est aperçu que c’était en réalité moins cher que si, dans une scène, un personnage se mouille. Faire en sorte que la fourrure et les plumes aient l’air vrai est déjà très compliqué, mais quand cette même fourrure et ces mêmes plumes sont mouillées, cela devient très difficile et très, très cher à réaliser". "Et on n’a pas cherché à réduire les dépenses pour ce film !" renchérit, en plaisantant Glenn Berger. "Il y a non seulement beaucoup d’explosions, mais aussi énormément de fourrure et de plumes mouillées ! Il y a une vieille blague qui dit que la phrase la plus chère d’un scénariste, c’est "Et il s’est alors mis à pleuvoir." Eh bien, je peux vous dire qu’il pleut dans ce film".
Les Jeux Olympiques comme source d'inspiration

Le chorégraphe Rodolphe Guenoden a eu l’idée de s’inspirer des mouvements qu’il a observés lors des Jeux Olympiques de Pékin pour créer le style de combat du nouvel ennemi de Po.

"Shen est gracieux et élégant, mais il peut aussi se révéler menaçant et même fatal", reprend-il. "C’était un vrai plaisir de jouer avec ce personnage. Au départ, je faisais des croquis à partir de la gymnastique rythmique des Jeux Olympiques. Les filles utilisent divers objets et leurs mouvements sont d’une incroyable souplesse et fluidité. Je me suis dit que ce serait formidable de mêler les gestes propres aux arts martiaux et ces mouvements étonnants pour créer un effet d’étrangeté. Du coup, Shen lève la patte avec laquelle il réussit presque à toucher sa tête, puis il répète le mouvement avec un sabre. Comme il s’agit d’un paon, on a aussi utilisé son immense queue dans ses gestes de combattant?: il s’en sert comme bouclier ou pour asséner un coup rapide. Le personnage a bien stimulé notre créativité et nous a permis de nous amuser comme des fous".