Dans l'édition du 11 juillet 2010, la star de "Salt" a été interviewée par le journaliste, Dotson Rader, au sujet de sa vie avec Brad Pitt et leurs enfants, sa mère, son passé rebelle et la folie médiatique qui l'entoure. En voici quelques extraits.

Est ce que les enfants sont la raison pour laquelle Brad et elle sont toujours ensemble ?
"Evidemment, les enfants nous lient pour toujours, mais une relation ne peut pas durer s'il ne s'agit que des enfants. Il faut aussi s'intéresser à son partenaire et passer de très bons moments ensemble. C'est ce que nous faisons. Brad et moi adorons être ensemble. Nous en avons besoin et on trouve toujours du temps pour cela. On reste connectés. On discute. C'est très important. Si Brad et moi sommes forts et heureux, alors nos enfants ont des parents heureux, et c'est ce que nous pouvons leur offrir de mieux... Brad me connait parfaitement, exactement comme je suis. Il m'aime. Les enfants m'aiment. Ils connaissent mes défauts, mes traits de caractère et les acceptent. C'est de cette façon que je me sens complète".

Vivre pour l'amour :
"Je me sens triste pour quelqu'un qui n'a jamais connu l'amour. L'amour vous élève. Vous savez, Brad se moquerait de m'entendre avoir cette conversation sur l'amour. L'amour ? C'est un mot si drôle. Brad peut inventer des poèmes à ce sujet. Je suis terrible pour cela. Mais je sais que cela signifie vouloir le meilleur pour la personne qu'on aime, faire passer ses intérêts avant les siens. L'amour est ce pour quoi nous existons".

Son passé rebelle :
"J'avais l'habitude de me scarifier ou de sauter des avions, essayer de trouver quelque chose de nouveau pour me pousser toujours plus loin, parce que parfois tout le reste parait trop simple. Je cherchais quelque chose de fort. J'ai tout essayé. Je me suis toujours sentie comme en cage, enfermée, comme si je me battais contre des choses qui n'existaient pas. J'ai toujours eu beaucoup trop d'énergie".

Ses premiers rôles :
"Je suis passée par une période où j’avais l’impression que les personnages que j’incarnais s’amusaient plus que moi. Ce qui peut expliquer pourquoi j’ai tant de tatouages ou pourquoi j’ai fait tant de choses extrêmes dans ma vie". Elle montre une inscription sur son bras, l’un de ses 13 tatouages. "Le cœur sauvage enfermé en cage. J’ai ouvert les verrous de ma cage il y a des années. Je veux que mes enfants aient cette liberté. Je veux ça pour tout le monde".

La folie médiatique autour des Jolie-Pitt, les paparazzis :
"Nous faisons tout ce que nous pouvons pour garder les enfants en dehors de cela. Nous voyageons dans des endroits où ils ne se rendent pas comptent de ce genre de choses. Nous essayons de leur offrir une vie pleine où ils n’ont pas à se retrouver nez à nez avec ce mot. Avec les paparazzis, nous sommes prudents lorsque nous quittons la maison". Elle rit de cette absurdité. "Lorsque nous patientons à la caisse des magasins, nous ne feuilletons pas les magazines. Nos amis ne nous en parlent pas. Et nos enfants ne sont pas au courant. J’ai l’impression que si nous les tenons à l’écart de tout cela, ils iront bien".

Trouver un équilibre entre sont travail et l'éducation des enfants avec Brad
"Brad conduit les enfants à l’école et me rend visite avec eux sur les tournages. Je suis à la maison pour le dîner, ou alors pour le petit déjeuner. Nous sommes tout le temps ensemble. On s’organise. Lorsque nous avons du temps entre les tournages, nous voyageons, nous vivons de grandes expériences, nous faisons pleins de choses ensemble".

Une véritable casanière :
"Il n’y a jamais une période où Brad et moi sommes séparés. Nous ne nous séparons pas plus de trois heures par jour, jamais. On reste vraiment connectés. Nous ne sortons pas beaucoup. C’est marrant. Nous sommes vraiment casaniers, maman et papa dans leur pyjama".

Sa mère, Marcheline Bertrand, décédée en 2007 d’un cancer des ovaires :
"Ma mère faisait toujours passer les autres avant elle. Avant son décès, elle m’a confié que sa plus grande réussite est d’avoir été mère. Je me rappelle de ma mère chantant dans l’église, comme elle était magnifique ! J’allumais des bougies avec elle. Elle disait qu’elle n’avait rien manqué dans sa vie, à part connaître ses petits enfants. Lorsqu’elle est décédée, j’ai emmené mon fils à l’église allumer une bougie pour elle". Les yeux d’Angie se remplissent de larmes. "Excusez-moi… Je l’aimais tellement".

Source : Parade